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La «Refondation» des FAT selon Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE: Renforcement de la terreur militaro-clanique, campagne électoraliste biaisée ou navigation à vue? Décryptage.
K. Kofi FOLIKPO - [ 7/11/2014 ]

La «Refondation» des FAT selon Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE: Renforcement de la terreur militaro-clanique, campagne électoraliste biaisée ou navigation à vue? Décryptage.

Par K. Kofi FOLIKPO [1]

Introduction.

Le show médiatique insipide et anachronique offert par le sieur Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE à la date du 3 juillet 2014 devant le Haut Commandement Militaire togolais et devant un éventail de Journalistes demande qu'on s'interroge sur les intentions réelles et cachées animant le fraudeur attitré et notoirement nuisible qui continue de pourrir impunément la vie à plus de 6 Millions de Togolaises et de Togolais.
Certains organes de la Presse privée togolaise ont déjà fait l'exercice d'analyse en essayant de déceler les motivations secrètes et cachées derrière ce show de mauvais de goût, des motivations que les uns et les autres veulent trouver dans le terrorisme archaïque propagé par les manipulés imbéciles de Boko Haram au Nigéria et d'AQMI au Mali.
Nul ne saurait dénier que ce terrorisme archaïque téléguidé sans doute par certains services secrets occidentaux en vue d'accélérer la remilitarisation impérialiste de l'Afrique et du Moyen Orient par les armées américaines et françaises constitue une nouvelle menace gravissime qui nécessite des actions énergiques et appropriées.
Mais la question cruciale et fondamentale liée aux problèmes de sécurité collective tant au TOGO que dans toute la sous-région ouest-africaine est de savoir si les Acteurs politiques ont une vision globale et lointaine sur les problèmes de sécurité collective, si cette vision globale et lointaine les a déjà conduits à définir une véritable Politique de Défense et de Sécurité et s'ils ont su mettre en place de véritables Armées nationales dotées d'une Doctrine militaire adéquate.
Dans le cas d'espèce du violent régime de Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE, on peut affirmer sans trop se tromper que ce régime décadent n'a jamais songé concevoir une véritable Politique de Défense et de Sécurité, n'a jamais songé bâtir une véritable Armée nationale digne du nom et n'a jamais songé définir une véritable Doctrine militaire pour une véritable Armée nationale digne du nom.
Les récents scandales de vol d'armes, de munition et d'équipements médicaux qui ont honteusement éclaboussé le contingent des Forces Armées Togolaises au Mali, la recrudescence de la piraterie maritime dans les eaux territoriales du TOGO laissées à ciel ouvert à toutes les mafias de ce monde au point d'irriter les Autorités américaines pour qu'elles offrent une vedette de la classe «Defender» aux Forces Armées Togolaises à la date du 25 juin 2014 en vue de palier à cela un tant soit peu, prouvent à suffisance que le TOGO dispose d'immenses Ressources humaines et militaires mais qui sont malheureusement gaspillées ou égoïstement exploitées par une petite mafia togolaise aux ordres des grandes mafias françaises, israéliennes et américaines.
Face à une telle situation nébuleuse et très alarmante, tout Citoyen togolais conscient a le droit citoyen légitime d'interpeller vivement le sieur Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE sur le sens qu'il confère à l'expression «Refondation» dans sa piètre sortie médiatique du 3 juillet 2014.
Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE veut-il «refonder» les Forces Armées Togolaises parce que celles-ci auraient été mal «fondées» par son géniteur défunt?
Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE veut-il «refonder» les Forces Armées Togolaises à son titre personnel et à son propre profit, comme son géniteur défunt s'est toujours faussement targué d'avoir «fondé» les Forces Armées Togolaises?
Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE veut-il «refonder» les Forces Armées Togolaises parce que celles-ci ne seraient plus en adéquation avec les impératifs brûlants du moment?
C'est donc à cette tâche de décryptage que la présente publication veut bien se consacrer.

1. Les trois Axes fondamentales pour la définition d'une Politique cohérente de Défense et de Sécurité.

La complexité des questions de Sécurité des biens, des personnes, des Institutions d'Etat et de l'intégrité du Territoire national pour tout pays souverain et normal demande qu'une Politique cohérente soit soigneusement définie au niveau de l'Organe législatif qu'est le Parlement et que cette Politique soit scrupuleusement appliquée par l'Organe exécutif qu'est le Gouvernement.
La préoccupation sécuritaire pour un pays se subdivise généralement dans deux grands domaines:

(a) la Sécurité des biens et des personnes dans le pays concerné;
(b) la Sécurité des Institutions d'Etat légitimes et légales ainsi que celle du Territoire national.

Pour ce qui concerne la sécurité des biens et des personnes, il va sans dire que l'Organe législatif doit mettre en place des dispositions légales et administratives susceptibles de prévenir ou d'endiguer les actes de violence délibérée portant atteinte à la vie des citoyens, à leurs biens tant matériels qu'immatériels et à la paix sociale. Ces dispositions légales et administratives doivent également permettre de prévenir et d'endiguer la criminalité organisée.
Il met à la disposition de l'Organe exécutif (le Gouvernement) la Police nationale et la Police militaire (Gendarmerie) pour permettre à ce dernier de bien mener sa tâche à cet effet.
Pour ce qui concerne la Sécurité des Institutions d'Etat et celle du Territoire national, l'Organe législatif doit définir le cadre légal et les principes d'action susceptibles de prévenir et d'endiguer la désintégration de la Nation (séparatisme, annexion d'une partie du Territoire national,etc.). Ce cadre légal et ces principes d'action permettent également de prévenir et d'endiguer les actes d'agression extérieure (déclaration de guerre venant d'un pays voisin par exemple) ainsi que les actes de déstabilisation des Institutions d'Etat (le terrorisme organisé par exemple).
C'est donc l'ensemble de tous ces principes d'action, de toutes ces dispositions légales et administratives définies dans un cadre légal bien précis par l'Organe législatif (le Parlement) qui constitue ce qu'on appelle une Politique de Défense et de Sécurité pour un pays donné.
Les trois Axes fondamentales qui guident l'Organe législatif dans la définition d'une telle Politique de Défense et de Sécurité dans un pays normal sont:

(a) La Géopolitique du pays concerné (sa situation géographique, ses liens historiques, ses liens économiques et culturels)
(b) Les Menaces intérieures et extérieures réelles ou potentielles pour les Institutions légitimes et légales de l'Etat.
(c) Les Menaces intérieures et extérieures réelles ou potentielles pour les Intérêts économiques et culturels vitaux de la Nation.

On voit clairement de tout ce qui précède que c'est à l'Organe législatif (le Parlement) qu'il revient la lourde responsabilité de définir une Politique de Défense et de Sécurité appropriée pour un pays donné et de veiller scrupuleusement à sa mise en oeuvre sans faille à travers un mécanisme de contrôle.
Il est donc inconcevable dans un pays normal que l'Organe législatif ne puisse pas définir de façon responsable la Politique de Défense et de Sécurité appropriée pour le pays et que le champ soit laissé librement à l'Organe exécutif (le Gouvernement) de s'adonner à des improvisations d'amateur en matière de Défense et de Sécurité.
Il est inconcevable voire dangereux que l'Organe exécutif (le Gouvernement) dispose du pouvoir régalien sur les Forces de Défense et de Sécurité que sont les Forces Armées, la Police nationale et la Police militaire (Gendarmerie) en l'absence totale d'une véritable Politique de Défense et de Sécurité et en l'absence totale de ce qui est appelé une Doctrine militaire.
En effet, l'absence totale d'une véritable Politique cohérente de Défense et de Sécurité est synonyme d'une vulnérabilité très élevée pour le pays concerné, et l'absence d'une Doctrine militaire pour les Forces Armées et de Sécurité est synonyme d'une liberté totale pour l'instrumentalisation despotique ou criminelle des Forces Armées et de Sécurité du pays concerné.
On peut donc constater clairement ici que l'élaboration d'une Doctrine militaire en tant qu'épine dorsale d'une Politique de Défense et de Sécurité relève de la compétence du Parlement à travers sa Commission pour les Questions de Défense et de Sécurité, et qu'il s'agit d'un véritable cafouillage politique lorsqu'un Gouvernement déploie dans son pays ou hors de ses frontières nationales les Forces Armées et de Sécurité de ce pays sans s'appuyer sur une Doctrine militaire clairement définie selon les quatre Principes fondamentaux universellement reconnus.


2. Les quatre Principes fondamentaux pour la définition d'une Doctrine militaire cohérente au sein d'une Politique cohérente de Défense et de Sécurité.

Une Doctrine militaire est par définition est un cadre idéologique et méthodologique qui régit la création, le fonctionnement, la gestion et le déploiement des Forces Armées et de Sécurité d'un pays donné.
La Doctrine militaire permet de définir les critères de recrutement, de formation, d'encadrement et d'équipement des personnels des Forces Armées et de Sécurité. Elle permet de définir le statut des personnels des Forces Armées et de Sécurité, et de définir les bases juridiques de leur déploiement ainsi que l'organigramme administratif de leurs Institutions de tutelle.
Les Forces Armées nationales, la Police militaire (Gendarmerie) et la Police nationale voient le jour et fonctionnent dans un pays normal en tant que Manifestation de la Volonté populaire des Citoyennes et des Citoyens soucieux d'assurer et de garantir leur Sécurité collective.
Elles ne sont pas donc le fruit du bon vouloir d'un petit groupe d'intérêts partisans ou particuliers et encore d'un seul individu.
On comprend donc qu'une Doctrine militaire ne peut être élaborée que dans le cadre d'une Politique de Défense et de Sécurité au niveau du Parlement qui est l'incarnation de la Volonté populaire et qui seul a les prérogatives régaliennes d'exercer un contrôle sur son application scrupuleuse par le Gouvernement et les Institutions militaires.
Les quatre Principes fondamentaux qui guident généralement le Parlement dans l'élaboration d'une Doctrine militaire sont:

(a) La définition d'une Ethique militaire propre.
(b) La Typologie des Stratégies militaires appropriées.
(c) La Typologie des Opérations militaires appropriées.
(d) La Typologie des Tactiques militaires appropriées.

L'Ethique miliaire permet de définir pour les Forces de Défense et de Sécurité d'un pays un code de conduite à observer, soit pour éviter la répétition exagérée des conflits armés ou soit pour bien gérer les situations de conflits.
C'est grâce à la définition d'une Ethique militaire que les Forces de Défense et de Sécurité trouvent leur Légitimité en tant qu'Institutions d'Etat déployant la force des armes dans l'intérêt national et non au profit de certains groupes minoritaires et partisans.
C'est grâce à la définition d'une Ethique militaire que l'Organe législatif précise le modèle d'Armée qui convient mieux aux besoins sécuritaires de la Nation (Armée de métier, Armée de conscription, Armée combinant les deux modèles, etc.)
C'est grâce à l'Ethique militaire que des notions très importantes telles que le Droit de la guerre, l'Immunité des non-combattants et l'Objection de Conscience aussi bien chez les Militaires que chez les Antimilitaristes trouvent les réponses appropriées chez tous les Citoyennes et les Citoyens.

La Typologie minutieuse des Stratégies militaires, des Tactiques militaires et des Opérations militaires en cas de conflit permet de prévoir les moyens d'actions appropriés en matière de Défense et de Sécurité en tenant compte de la situation géographique du pays, de ses données démographiques, de ses liens historiques, économiques et culturels avec d'autres pays.
C'est grâce à une telle Typologie minutieuse préalable des Stratégies, des Opérations et des Tactiques possibles qu'un pays normal peut mettre en place des mécanismes de préventions des conflits armés.
C'est grâce à une telle Typologie minutieuse préalable des Stratégies, des Opérations et des Tactiques possibles qu'un pays peut être prêt à tout moment pour faire face aux menaces de déstabilisation de ses Institutions à travers des actes de terrorisme.
Un pays normal n'attend pas qu'une menace se pointe de façon imminente avant que son Gouvernement n'improvise des mesures sécuritaires douteuses à la hâte en parlant de «Refondation» (sic!) de ses Forces de Défense et de Sécurité!
C'est pourquoi tout Citoyen togolais conscient doit s'interroger sérieusement sur les réelles visées et intentions de Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE qui veut être à la fois le concepteur et l'exécutant d'une prétendue «Refondation» des Forces Armées Togolaises.


3. Qu'entend au juste Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE par l'expression ambiguë «Refondation des Forces Armées Togolaises»?


Le TOGO, à l'instar de nombreux autres pays africains francophones au sud du Sahara, a hérité ses Forces Armées et de Sécurité du colonisateur français.
La fable éyadémoniaque selon laquelle les Forces Armées Togolaises auraient été créées ex nihilo par le violent tyran défunt est une escroquerie intellectuelle et politique qui nécessite d'être corrigée dans les livres d'Histoire du TOGO, car l'Armée coloniale embryonnaire préexistait déjà depuis les années 1950 autour des Officiers togolais de talent tels que le Colonel de Gendarmerie Feu Kléber DADJO.
Les Armées embryonnaires coloniales ne jouissaient d'aucune autonomie et étaient conçues comme un simple appendice de l'Armée impérialiste de l'envahisseur colonial français.
La mission qui lui a été assignée est celle d'une Armée d'occupation destinée à aider l'oppresseur colonial français d'exercer son contrôle économique, administratif et politique sur les Populations africaines colonisées et paupérisées. Il va sans dire qu'une telle Armée embryonnaire dans la colonie a toujours agi dans le cadre de la Politique sécuritaire de la métropole et n'avait pas sa propre Doctrine militaire.
L'une des Stratégies militaires usuelles pour toute Armée d'occupation est la Guerre de basse intensité qui, par définition, ne se déroule pas sur un front de bataille militaire clairement identifiable, mais est plutôt dirigée .de façon diffuse contre la population civile.
L'Opération militaire la plus usitée dans une Guerre de basse intensité est la soi-disant «pacification» des populations civiles à travers la propagation de la terreur inouie et à grande échelle dans le but d'intimider celles-ci et d'étouffer dans l'oeuf toute velléité de contestation populaire ou de résistance organisée.
L'une des Tactiques militaires souvent déployées dans la soi-disant Opération militaire de «pacification» consiste à inventer des agressions militaires» imaginaires et l'existence de «rebelles» imaginaires au sein de la paisible population pour trouver l'alibi fallacieux en vue de déclencher les hostilités meurtrières contre la population sans défense.

Au lendemain de l'indépendance nominale à partir de 1960, l'Armée togolaise embryonnaire, à l'instar des autres Armées dans les autres pays africains francophones, a toujours conservé son réflexe archaïque d'Armée d'occupation et n'a pas pu s'affranchir de l'Armée-mère de l'ancien colonisateur français.
Les Acteurs politiques post-coloniaux n'ont pas pu concevoir très tôt, de façon cohérente et adéquate une véritable Politique de Défense et de Sécurité et définir méthodiquement une Doctrine militaire adéquate pour l'Armée embryonnaire héritée du colonisateur français.
A cela est venue s'ajouter la naïveté politique mortifère et fatale de certains Acteurs politiques qui ont crû à tort qu'une Institution militaire digne du nom n'est pas indispensable dans l'édification des jeunes Etats postcoloniaux et pèserait trop sur les finances d'Etat.
Cette erreur fatale d'avoir laissé l'Armée togolaise embryonnaire héritée du colonisateur français dans son état archaïque d'Armée d'occupation sans pouvoir la circonscrire dans une Politique cohérente de Défense et de Sécurité et sans lui donner une Doctrine militaire originale a permis aux milieux néo-coloniaux français de continuer à avoir sur elle leur emprise hégémonique et d'y déverser dès 1963 des centaines d'anciens démobilisés des guerres impérialistes françaises en Algérie et au Vietnam pour en faire désormais une vulgaire Armée de Supplétifs nègres maintenue dans le rôle archaïque de défense des intérêts français au TOGO et ailleurs en Afrique.
Cette Armée togolaise servant de Supplétifs nègres pour l'Armée française, totalement dépourvue de toute Doctrine militaire originale et n'ayant pas ses tâches clairement définies à travers une Politique cohérente de Défense et de Sécurité est même renforcée dans son rôle archaïque d'Armée d'occupation au profit des Français à travers l'encadrement technique continu fourni par des «coopérants» militaires français sur place au Togo jusqu'aujourd'hui.

Les Forces Armées Togolaises ne sont pas donc une Armée nationale au vrai sens du mot dans la mesure où elles ne fonctionnent pas dans le cadre d'une Politique de Défense et de Sécurité proprement conçue par les Elus du Peuple et dans la mesure où son existence et ses activités n'obéissent à aucune Doctrine militaire définie par les Elus du Peuple!
Le violent régime de feu Eyadéma Gnassingbé n'avait pas donc «fondé» une Armée nationale pour le TOGO à travers l'intégration massive des Anciens Combattants des guerres impérialistes françaises, mais avait simplement procédé à une opération de «chirurgie esthétique» et de «maquillage» à travers l'augmentation des effectifs et à travers la dotation quantitative en quincaillerie militaire d'ailleurs souvent vétuste, sans pour autant permettre qu'un Parlement démocratique et représentatif puisse se mettre en place pour concevoir une véritable Politique de Défense et de Sécurité pour les Forces Armées Togolaises et leur définir une Doctrine militaire digne du nom!
Le TOGO sous feu Eyadéma Gnassingbé a toujours été un Etat d'exception et les activités des Forces Armées Togolaises ont toujours suivi la logique de la Raison d'Etat, sans qu'aucun Parlementaire n'ait osé demander de contrôler le bien-fondé des divers déploiements et activités des Forces Armées Togolaises.

Parler donc aujourd'hui de «Refondation» des Forces Armées Togolaises suppose que celles-ci furent initialement «fondées» sur de mauvaises bases qui seraient sur le point de s'effondrer.
Cela peut également vouloir signifier que Gnassingbé-fils est atteint du Complexe d'Oedipe car il ne serait pas satisfait de la «fondation» des Forces Armées Togolaises fallacieusement attribuée à Gnassingbé-père, veut en faire table rase afin de poser sa propre «fondation» pour les Forces Armées Togolaises et se targuer de leur imprimer sa propre «marque» personnelle.
Dans un cas comme dans l'autre, Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE ne fait que badigeonner de vieux murs gravement lézardés, car une «Refondation» des Forces Armées Togolaises sans la conception préalable d'une véritable Politique de Défense et de Sécurité par un Parlement représentatif et sans la définition préalable d'une Doctrine militaire sérieuse ne constitue qu'une manière grotesque de tourner éternellement en rond sans vouloir poser courageusement les vrais problèmes cruciaux de Défense et de Sécurité de façon sérieuse pour commencer enfin à leur trouver les solutions appropriées.
Il n'est pas à exclure que Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE soit beaucoup plus tenté par la deuxième option consistant à jeter sa propre «fondation» pour transformer l'ensemble des Forces Armées Togolaises en sa propre Garde prétorienne et privée en tentant de dompter simplement tous les Officiers Généraux et tous les Officiers Supérieurs au sein du Haut Commandement Militaire.
La récente nomination du sieur Félix Abalo Kadanga, beau-frère de Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE, en tant que Chef d'Etat-Major Général des FAT à la place de l'autre général de pacotille Mohamed Atcha Titikpina, constitue en ce sens un signal fort qui ne trompe guère.

En tout état de cause, Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE peut beau «fonder» et «refonder» une pègre militaro-clanique sans avoir l'assurance que tous les Militaires togolais se laisseraient embrigader éternellement dans cette situation d'amateurisme moyenâgeux sur les Questions cruciales de Défense et de Sécurité.
Il peut beau réunir tous les grand média de cette planète sans pouvoir convaincre les Togolais conscients que sa piètre gesticulation du 3 juillet 2014 pour une prétendue «Refondation des Forces Armées Togolaises» les met à l'abri du terrorisme ambiant qui gagne actuellement du terrain dans toute la sous-région ouest-africaine.


Conclusion.

Les Questions de Sécurité collective pour une Nation sont trop cruciales et trop épineuses pour rester éternellement dans l'amateurisme mortifère d'une horde de démagogues irresponsables et incompétents réunis autour de Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE dans l'unique but de se remplir les poches sans vergogne.
Elle sont trop cruciales et trop épineuses pour faire l'objet d'une prestidigitation électoraliste d'un irresponsable notoirement incompétent qui se trompe lourdement en croyant bêtement tromper les Togolaises et les Togolais avec l'expression ambiguë de «Refondation des Forces Armées Togolaises».
Les Militaires togolais conscients qui savent très bien qu'ils sont les premiers à payer un lourd tribut en cas d'insécurité collective doivent comprendre que l'heure n'est plus aux incantations politiciennes illusoires d'un pantin en manque de repère et qu'ils doivent joindre leurs efforts à ceux des Patriotes civils sincèrement engagés dans un sursaut de Patriotisme pour que la Nation Togolaise sorte enfin de l'obscurantisme sécuritaire entretenu par Gnassingbé-père-et-fils depuis 50 ans et se dote enfin d'une véritable Politique de Défense et de Sécurité qui seule peut donner toute la Noblesse méritée au Métier des Armes sur la Terre de Nos Aïeux.


Lenzburg (SUISSE), le 7 Juillet 2014.

[1] Contacts:
PYRAMID OF YEƲE
CH-5400 Baden (SUISSE)
E-Mail: [email protected]
Téléphone: +41' (0)78' 754' 57' 86